Semis direct ou agriculture biologique ? Ces deux techniques, qui parfois s’opposent dans les pratiques culturales, ont cependant en commun la nécessité de disposer d’un matériel spécifique.

 

Or, même si le semis direct prend de l’ampleur dans l’Hexagone, l’arrêt probable du glyphosate plane tel une épée de Damoclès sur beaucoup d’agriculteurs utilisant la technique. De l’autre côté, le bio ne séduit plus uniquement par conviction, mais également par soucis de dégager plus de marge et donc par intérêt économique.

Développer les bineuses

Au Sima, les constructeurs de semoirs et de travail du sol semblent donc vouloir jouer sur les deux tableaux et répondre de plus en plus aux demandes des deux techniques.

 

En effet, des full-liners du travail du sol proposent des bineuses, voire plus. Maschio, en complément de sa bineuse, commercialise une houe rotative ainsi qu’une fraise adaptée pour la technique de biofumigation. En parallèle, le constructeur italien continue aussi son développement dans le semis direct en apportant des améliorations à son Gigant.

 

De son côté, Lemken expose sur son stand une bineuse Steketee, marque que l’allemand a rachetée cet été. Dans le même ordre d’idée, rappelons aussi qu’Amazone a récemment mis la main sur Schmötzer, un constructeur de bineuses. Dernière annonce : Horsch, bien connu en non-labour et en semis direct notamment avec son Avatar, nous confie travailler sur des machines pour le désherbage mécanique. L’allemand nous laisse cependant patienter jusqu’à l’Agritechnica pour découvrir cette nouvelle gamme de machines.