Ajuster la densité de graines au potentiel de chaque zone d’une parcelle peut faire gagner, selon les situations, entre 40 €/ha et 140 €/ha. À condition toutefois de disposer d’un semoir à entraînement électrique ou hydraulique, moyen indispensable pour transmettre les informations de modulation du débit. Sachant qu’une majorité d’agriculteurs possède un semoir mécanique, la CAC contourne cet obstacle en proposant un kit à monter. à en juger par le nombre de maïsiculteurs se pressant, le 31 janvier dernier, devant le premier modèle équipé dans l’atelier de la coopérative, à Colmar (Haut-Rhin), cet équipement suscite l’intérêt.

Un moteur de 180 W

Le kit est constitué d’un support de plaques en Inox sur lequel prend appui un moteur brushless, monté sur l’axe de la chaîne. Sur le premier modèle équipé, un moteur de 180 W pilote chacun des éléments semeurs extérieurs et deux autres les deux éléments semeurs centraux. Chaque moteur est relié à un boîtier central, lui-même connecté à la console en cabine.

Entre 3 000 et 12 000 euros

« Chaque semoir peut être modifié. Tout est modulable, indique Christian Jenn, responsable recherche & développement. C’est une solution et un investissement intermédiaires entre un semoir de base et une version électrique. En fonction de l’outil à équiper et de son nombre d’éléments semeurs, il faut compter entre 3 000 € et 12 000 €. Chaque cas est particulier. » La CAC se réserve le montage. Comptez une journée de pose à deux personnes pour trois moteurs et le câblage.

Henri Roy