«Le sol n’est plus seulement un support, c’est aussi un partenaire ! », s’exclame Gaëtan Vectin, agriculteur, du sud-est de l’Aisne, qui sème 340 ha par an sur son exploitation et en prestation. « Mon matériel doit avoir un impact sur le sol minime pour respecter ma nouvelle méthode de travail. Le Weaving 3000 GD correspond le mieux à ce que j’attends d’un semoir, grâce au principe de fonctionnement de ses éléments semeurs. Je me suis orienté vers cet outil porté de 3 m de largeur il y a un an, lorsque j’ai changé mon modèle cultural. En cinq ans, je suis passé d’une agriculture conventionnelle à un travail simplifié, puis aujourd’hui, à l’agriculture de conservation. Le Weaving est venu remplacer mon semoir Sky Easydrill qui ne convenait plus à mes sols et à ma nouvelle manière de travailler. En outre, la marque Weaving est distribuée par un agriculteur dont je suis proche, ce qui a facilité les démarches », confie Gaëtan au volant de son tracteur.

Un élément unique

Né en Grande-Bretagne, le principe de l’élément semeur « GD », Disques Gent du nom de son créateur, repose sur un agencement en double disques montés sur un pivot central situé dans le corps de l’élément.

L’angle d’attaque de 25°, permet au premier disque, de 400 mm de diamètre, de découper une bande de terre. Celle-ci est ensuite légèrement soulevée par le second disque de diamètre 350 mm, ce qui permet à la graine de bien se positionner au fond de la ligne de semis, et ainsi avoir un meilleur contact terre-graine. Une roue plombeuse vient appuyer la bande de terre découpée sur le sol, ce qui ferme le sillon. Chaque élément est pressurisé hydrauliquement, afin d’obtenir une pression au sol atteignant les 200 kg. Ceux-ci sont disposés sur deux rangs écartés d’un mètre. On compte 6 éléments par mètre et 18 sur toute la largeur du semoir. L’espace entre chaque élément est donc important, et permet d’être efficace, même en conditions difficiles, notamment pour les semis sur couverts.

Adapté à l’agriculture de conservation

« Comme je le souhaitais, les éléments, grâce à leur principe, ont un impact seulement infime sur la terre. De plus, la conception du semoir me permet de travailler de manière optimale dans des couverts et en présence de grandes quantités de résidus, situations auxquelles je dois fréquemment faire face. Cette configuration ne requiert que très peu de puissance de traction. Mon Case IH Maxxum de 120 ch n’a aucune difficulté à tirer le semoir. Ses mensurations le rendent compact et la vitesse de travail peut être plus élevée que sur un semoir classique. Il est donc possible d’avoir des débits de chantier élevés sans avoir de mauvaise influence sur mon sol, et ainsi de relever le défi de semer les 340 ha chaque année. Par ailleurs, un passage avec ce semoir dans mes parcelles ne se remarque même pas, il est donc en adéquation avec mon approche de l’agriculture ! », se réjouit Gaëtan.