. Le colza d’hiver verrait ses surfaces reculer à 1 342 milliers d’hectares soit 16,8 % de moins qu’en 2018 et 11,3 % de moins que la moyenne 2014-2018.

 

Céréales d’hiver : des surfaces en progression à l’exception du blé dur

La sole de blé tendre d’hiver se redresse nettement par rapport à 2018 (+2,9 %) atteignant 5 millions d’hectares, mais reste stable par rapport à la moyenne de 2014 à 2018. La progression dans la Région Centre atteint 6 %.

 

Les surfaces de blé dur seraient en fort recul à 318 milliers d’hectares (–8,6 % sur un an ; –5,6 % par rapport à 2014-2018). La baisse atteint 12,6 % en Occitanie, particulièrement touchée par la baisse des rendements en 2018, et de 3,6 % dans le Centre.

 

La sole d’orges d’hiver augmenterait de 2,9 % en 2019 mais diminuerait de 2,9 % par rapport à la moyenne de 2014 à 2018. Par rapport à 2018, la sole d’avoine est stable, en augmentation de 6,2 % par rapport à la moyenne de 2014 à 2018.

 

Les surfaces de seigle et de triticale évolueraient respectivement de +2,3 % et +4,4 %.

Colza d’hiver : nette baisse de la sole

La sole de colza d’hiver baisserait de 16,8 % sur un an et de 11,3 % par rapport à la moyenne de 2014 à 2018 pour s’établir à 1 342 milliers d’hectares. Cette baisse est en particulier la conséquence de la sécheresse et des mauvaises conditions sanitaires des cultures.

 

Le recul atteint 23 % dans le Centre, principale région productrice, et culmine à 40 % dans l’Île-de-France. Les estimations de surfaces de colza pourraient être revues si les conditions de développement de la culture amènent les agriculteurs à retourner celle-ci et à la remplacer au printemps… sans parler du colza contaminé par un OGM !