« Les températures très élevées associées à la faible pluviométrie ont contribué à un assèchement remarquable des sols superficiels (entre un et deux mètres de profondeur). Au 10 juillet, cette sécheresse persiste sur un large quart nord-est et localement en Région Paca », décrit Météo-France dans un communiqué. « Depuis septembre, le déficit pluviométrique reste de 20 % en moyenne sur la France », résume l’organisme.
25 départements « très secs pour la saison »
En Région Paca, les Alpes-Maritimes étaient déficitaires de 70 % par rapport à la normale des précipitations, au 1er juillet. Le chiffre monte à 90 % pour le Var et la Corse. Le sud-est de la France n’a reçu que des épisodes pluvio-orageux depuis le début du mois de juillet, pas assez pour imbiber les sols.
Résultat, les sols superficiels de 25 départements du quart nord-est, ainsi que des Bouches-du-Rhône et de la Seine-Maritime, sont considérés comme « très secs pour la saison » par Météo-France. D’autres départements du nord et du sud-est sont, quant à eux, classés comme « secs pour la saison ».
Cette sécheresse des sols, dite « agricole » car suffisante pour altérer le bon développement de la végétation, ne constitue qu’une composante de la situation hydrologique globale, c’est-à-dire le niveau des lacs, rivières et nappes phréatiques.
Le 11 juillet, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) indiquait que la tendance à la baisse du niveau des nappes souterraines s’est « fortement accélérée au cours du mois de juin ». Un phénomène « pas totalement inhabituel » pour ce début de période estivale, soulignait le service géologique national, mais « tout de même précoce ».