Habituellement entre mai et septembre, les dates de passage en monotraite peuvent néanmoins varier au regard des besoins en trésorerie et des conditions climatiques. « La date de début peut être avancée si nos objectifs de production ont été atteints, explique l’éleveur. En ce qui concerne la date de fin, nous faisons en sorte d’ouvrir le silo le plus tard possible mais tout dépend de la pousse de l’herbe et de l’état des stocks fourragers. » Il n’estime cependant pas envisageable de passer en monotraite sur l’année entière : « On perdrait environ 1 500 litres de lait par vache, ce qui ferait 60 000 euros à combler sur un an malgré un coût alimentaire déjà très faible. »