Un sondage réalisé pour le groupe Humanis par l’institut BVA (1) auprès de 1 000 chefs d’exploitation révèle que les chefs d’exploitation s’estiment à 78 % bien couverts en santé. En revanche, 39 % pensent que leur future pension de retraite ne leur permettra pas du tout de vivre convenablement.

Santé

En matière de santé, 78 % des agriculteurs interrogés s’estiment bien couverts, mais 17 % déclarent tout de même avoir renoncé à des soins au cours de ces 3 dernières années. Si le reste à charge lié aux dépassements d’honoraires médicaux est, comme pour l’ensemble des Français, le premier facteur, le manque de temps est un motif important : il est mis en avant par 58 % des moins de 40 ans.

 

Toutes les catégories d’agriculteurs ne sont pas exposées de manière égale à ce renoncement aux soins : ils sont 27 % chez les éleveurs, mais seulement 7 % parmi les viticulteurs. 70 % des chefs d’exploitation employeurs de main-d’œuvre déclarent avoir souscrit une complémentaire santé pour leurs salariés.

Prévoyance

La situation est plus partagée sur la prévoyance : 32 % des agriculteurs interrogés n’ont ni souscrit de contrat, ni pu mettre d’argent de côté pour faire face au risque d’arrêt de travail ou d’invalidité. De même, les chefs d’exploitation qui emploient de la main-d’œuvre ne sont que 28 % à déclarer avoir souscrit une assurance prévoyance pour leurs salariés.

Retraite

Les sondés expriment une réelle préoccupation concernant leur retraite. 39 % pensent que leur future pension de retraite (retraite de base et retraite complémentaire) ne leur permettra pas du tout de vivre convenablement, cette inquiétude étant partagée par 48 % des plus de 60 ans.

 

 

(1) Sondage BVA mené du 8 au 14 février auprès de 1 111 chefs d’exploitation constituant un échantillon national représentatif des agriculteurs professionnels français dont 396 employeurs de main-d’œuvre salariée.