Réunis en conseil de l’agriculture, le 18 juin 2019, les ministres de l’Agriculture ont fait le point sur l’avancée des négociations de la future Pac. Le rapport de progrès hongrois montre qu’une période de transition sera inévitable. À ce stade, il ne sera pas possible d’obtenir un accord sur le fond et le budget permettant une mise en œuvre de la nouvelle Pac dès 2021.
La France a signifié qu’elle attend avec impatience, ainsi que plusieurs autres États membres, que la Commission fixe « des règles pour la période de transition le plus rapidement possible ». Ce à quoi a répondu le commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan, qu’il ne voulait pas conclure à ce propos avant l’automne.
Pas d’échoscheme facultatif
La France a insisté sur trois points qui lui paraissent essentiels pour réussir la réforme. En premier lieu, elle soutient la proposition de la Commission pour un echoscheme obligatoire pour tous les États membres, allant au-delà de la conditionnalité. Elle estime que les propositions pour le nouveau modèle de mise en œuvre doivent encore être travaillées pour le rendre plus simple. La représentante française a mis en avant la nécessité de moderniser les outils de gestion des marchés et des crises.
Le sujet des accords avec le Mercosur a aussi soulevé des questions. La France a remercié la Belgique, l’Irlande, la Pologne, salué le soutien de la Hongrie, concernant ce sujet. Phil Hogan a indiqué qu’il restait des désaccords et que l’agriculture en faisait partie. « Nous essayons d’avancer », a-t-il indiqué.