Le risque « sésamie » sur maïs dépend de plusieurs facteurs comme le fait qu'il y ait eu ou pas un broyage après récolte mais aussi de la conservation des larves durant l’hiver ou encore des conditions météorologiques au moment du vol de sésamies.

Il est aussi fonction du niveau d’attaques de l'année précédente… A ce titre, le bulletin de santé du végétal (BSV) de votre région propose à l'automne une évaluation de ce risque. D'ailleurs, pour avoir une idée des captures déjà effectuées et des stades des papillons sur votre zone, vous pouvez consultez ces BSV .

Cibler les larves

Deux stades sont ainsi à retenir pour la gestion de ce lépidoptère. Le maximum de dépôt de ponte est en effet atteint lorsque 30 % des adultes ont émergé. De plus, la larve est la cible à privilégier pour une lutte efficace. Ainsi, le maximum de larves baladeuses (entre 50 % du stade larvaire L2 et 10 % du stade L3) se situe, selon les conditions climatiques, entre 10 et 15 jours après l’émergence maximale des adultes (50 % de vol).

Arvalis estime qu’une seule application d’insecticide peut suffire, mais le fractionnement est plus performant car le vol de première génération est souvent étalé. Il recommande aussi de privilégier des insecticides sans effets sur la faune auxiliaire.