« Il n’est pas rare que de jeunes parents rencontrent des difficultés d’endormissement de leur enfant. Assurez-vous déjà que la cause n’est pas médicale. Ensuite, interrogez-vous : mon bébé a-t-il eu toujours du mal à s’endormir ou est-ce arrivé brusquement ? Des changements (déménagement, entrée à la crèche, etc.) peuvent avoir des répercussions sur son sommeil et cela peut être passager. Si cela dure depuis sa naissance, voici quelques conseils.
Tout d’abord, veillez à ce que votre fille se couche à heure régulière et de préférence tôt, entre 19 et 20 heures. Ensuite, instaurez un rituel de coucher, avec chaque soir les mêmes étapes. Celui-ci prendra la forme de votre choix et durera entre quinze et trente minutes. L’objectif est de rassurer votre enfant, de lui permettre de savoir que l’heure du coucher approche et de le sécuriser. Ce rituel sera accompli calmement et lentement afin de l'apaiser.
Une fois le pyjama enfilé, la toilette du soir réalisée et le dîner pris, offrez-lui un moment qualitatif et de plaisir partagé, dans une ambiance tamisée qui facilite la sécrétion de mélatonine (hormone à l'action soporifique). Lisez-lui une histoire courte, sauf si cela stimule trop votre bébé, fredonnez-lui un air calme ou parlez doucement avec lui de la journée écoulée.
À dix mois, la peur du noir n’existe pas encore
L’environnement est également crucial. La chambre doit être tempérée et plongée dans le noir total. À dix mois, la peur du noir n’existe pas encore. Optez pour un lit sécurisé et couvrez éventuellement le nourrisson d’une gigoteuse, mais pas d’une couette. Il pourrait se dévêtir ou être gêné, avec un risque de mort inattendue du nourrisson, qui court jusqu’à dix-huit mois.

Un autre facteur capital est le rythme de la journée. À dix mois, un enfant fait encore deux, voire trois siestes. Celle de l’après-midi ne sera pas trop tardive (au moins trois heures d’éveil avant le coucher). La supprimer dans l’espoir que bébé dorme mieux la nuit est une mauvaise idée. Souvent, cela entraîne l’effet inverse !