« En progression ces dernières années, le recours au mélange de variétés de blé tendre, autrement appelé mélanges intraspécifiques, représente désormais 20,1 % des surfaces », contre 18,1 % en 2024, indique Arvalis le 21 juillet 2025. L’institut technique a diffusé les résultats de son enquête variétale pour l’année 2025. Elle a été réalisée au printemps auprès de plus de 3 800 agriculteurs.
Effets recherchés
La pratique a connu une nette montée en puissance entre 2015 et 2021. Elle s’était ensuite stabilisée aux alentours de 18 %. Parmi les objectifs généralement recherchés par les producteurs : une meilleure résistance aux maladies foliaires, et la régularité du rendement.

78,5 % des surfaces de blé tendre en pur
Arvalis complète : « Les semis de variétés pures restent les plus répandus et s’étendent sur 78,5 % de la sole. » Les mélanges interespèces couvrent, quant à eux, 1,4 % des surfaces. « Le blé tendre est cultivé en association avec des espèces telles que la féverole ou le trèfle. »
En orge d’hiver, la pratique du mélange variétal est beaucoup moins répandue : elle concerne 5,6 % des surfaces en 2025, d’après Arvalis.