« L’hiver 2023-2024 a été particulièrement doux et pluvieux », constate l’Institut de l’élevage dans sa note agro-climatique publiée le 18 mars 2024. La mise a l’herbe prend du retard. Une adaptation sera nécessaire pour valoriser au mieux l’herbe présente dans les parcelles.

Le premier cycle de déprimage n’a toujours pas commencé dans bon nombre de régions et les hauteurs d’herbe sont parfois importantes.

L’herbe pousse mais les sols ne sont pas portants (19/03/2024)

En bonne condition de portance et pour limiter le gaspillage et favoriser une hauteur de parcelle assez basse, mieux vaut « augmenter la pression de pâturage en réduisant la taille des parcelles ou l’herbe offerte avec un fil avant », préconise l’Institut de l’élevage. L’objectif est de viser une hauteur de sortie égale au mois de l’année : 3 cm en mars, 4 cm en avril, 5 cm en mai et 6 cm en juin.

Deux leviers en cas d’humidité

En cas de portance limitée, deux leviers sont envisageables, selon l’Idele :

  • Réduire le temps d’accès au pâturage pour maximiser l’ingestion par heure de présence et tourner rapidement sur les parcelles ;
  • Réduire fortement le chargement instantané (plus de 100 ares par UGB). La prairie sera moins abîmée mais en cas de hauteur importante, il y aura plus de gaspillage. L’atteinte d’une hauteur n’est pas d’actualité avec cette option.
Marie-France Malterre