« Au 20 octobre 2023, la pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 9 % par rapport à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018. » C’est ce qu’indique Agreste dans une note de conjoncture mise en ligne le 27 octobre 2023. Le service de la statistique du ministère explique « cette situation dégradée après un bon début de campagne » par « une météo marquée par des pluies irrégulières et de fortes chaleurs » depuis juin. Des conditions qui ne permettent pas à la pousse de l’herbe de reprendre un rythme normal. Elles impactent toutefois la repousse « sans atteindre la dégradation de l’année dernière, marquée par une sécheresse historique ».

Pousse dynamique dans le Nord-Ouest

La situation est particulièrement préoccupante dans le Centre-Est, avec « un déficit proche de 40 % dans plusieurs départements ». À l’inverse, « la pousse de l’herbe reste dynamique dans le Nord-Ouest grâce à quelques épisodes de pluie ». L’Agreste souligne que l’excédent approche même les 20 % en Normandie.

Au niveau du territoire français, c’est donc plus de 20 % des surfaces de prairies permanentes dont la production d’herbe affiche un déficit important, « une proportion en hausse continue depuis l’été ». À l’inverse, « 20 % des surfaces de prairies ont une pousse excédentaire, la moitié se situant en Normandie ».