Conformément à l’arrêté ministériel du 16 octobre 2018, un plan de biosécurité devra être mis en place dans tous les élevages porcins au 1er janvier 2020. Le texte rend également obligatoire le suivi d’une formation à la gestion de ce plan de biosécurité et aux bonnes pratiques d’hygiène pour une personne de l’exploitation (désignation d’un référent par exploitation).
Dans un communiqué publié le 20 décembre 2018, le fonds mutualisé Vivea annonce la mise en place d’un cadre commun à ces formations (1), « pour s’assurer de la cohérence des messages délivrés et de la qualité de l’offre de formation aux éleveurs concernés »….
Trois axes de travail
Le cahier des charges fixe trois objectifs principaux :
- Connaître les bases scientifiques et épidémiologiques de la peste porcine africaine,
- Être capable de concevoir et gérer un plan de biosécurité,
- Être capable de mettre en œuvre les bonnes pratiques d’hygiène.
6 800 éleveurs dont l’activité principale est l’élevage de porcs, auxquels il faut ajouter l’ensemble des personnes commercialisant au moins un porc ou un sanglier, seraient concernés par les mesures de biosécurité et l’obligation de formation, selon Vivea.
« Le plus souvent, ce sont les organisations de producteurs qui informeront les éleveurs et mettront en place des formations avec l’appui d’organismes de formation. Celles-ci seront prises en charge par Vivea, donc gratuites pour les éleveurs et devraient débuter à la fin du mois de janvier 2019. »
(1) En accord avec le ministère de l’Agriculture et les partenaires de la production porcine (Inaporc, FNP, Coop de France pôle animal, Ifip) et de la prévention sanitaire (SNGTV, GDS France).