« Afin de respecter la législation européenne, en concertation avec la Commission européenne, la zone infectée provisoire a été révisée et remplacée par deux zones distinctes : une zone 1 et une zone 2 », rapporte l’Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca), le 23 novembre 2018.

La zone 1, dite « zone tampon », entoure la zone 2 (voir la carte ci-dessous). Elle comprend une partie de l’ancienne zone infectée (zone 1 sud) ainsi qu’une nouvelle zone au nord de la zone infectée (zone 1 nord). La zone 2 dite « zone noyau », où se trouvent les sangliers infectés, est entièrement située dans l’ancienne zone infectée.

© Afsca

Mesures spécifiques

Dans la zone noyau, la chasse, l’agrainage, la circulation et l’exploitation du domaine forestier sont interdits. Une recherche active de cadavres de sangliers y est mise en œuvre, tout comme dans la zone tampon. À l’intérieur de cette dernière, l’exploitation forestière est autorisée, sur la base de dérogations individuelles réservées aux professionnels. L’installation d’un réseau de clôtures est également au programme.

Concernant l’abattage de porcs domestiques, « les porcs de la zone 2 et de la zone 1 sud (ancienne zone infectée) ont été mis à mort entre le 29 septembre et le 2 octobre 2018, rappelle l’Afsca. Le repeuplement dans ces zones reste interdit. Dans la situation actuelle, aucune mise à mort des porcs domestiques n’est prévue dans la zone 1 nord. »

184 sangliers contaminés

Depuis la découverte des premiers cas de peste porcine africaine dans la faune sauvage le 13 septembre dernier, l’Afsca fait état de 184 sangliers retrouvés morts et porteurs du virus dans la région d’Étalle, dans la province de Luxembourg, le 28 novembre 2018.

V. Gu.