En 2023, les difficultés de commercialisation conduisaient les apiculteurs à accumuler des stocks records de miel, sans parvenir à les vendre. En 2024, la production de miel chutait de près de 30 % sur un an, en raison de conditions climatiques particulièrement défavorables au printemps.

Malgré ce contexte tendu pour la production, les ventes de pots de miel en grande distribution ont pourtant progressé de 8,1 % sur les trois premiers mois de l’année 2025, par rapport au premier trimestre de 2024. C’est ce qu’indique l’interprofession des produits de la ruche, InterApi, dans un communiqué diffusé le 2 juillet 2025. Une évolution perçue comme une bonne nouvelle pour la filière.

Un contexte favorable à la hausse

« La baisse de production en 2024, couplée aux efforts de communication et aux nouveaux indicateurs de vente mis en place par la filière, a contribué à la dynamique des ventes de miel dans les GMS (grandes et moyennes surfaces) cette année », explique Eric Lelong, président de l’interprofession.

Le produit apicole reste assez populaire dans les assiettes des consommateurs. « Ils sont 74 % à déclarer le consommer et, parmi eux, 40 % sont même des acheteurs réguliers, c’est-à-dire au minimum une fois par mois (21 % une fois par mois et 19 % plusieurs fois par mois) », note InterApi.

Parmi les motivations d’achat de miel, 30 % des Français citent en premier lieu le goût apprécié par leur famille et eux-mêmes. En deuxième position, le miel s’impose comme un produit faisant partie de leurs habitudes de courses (15 %). Viennent ensuite des raisons plus fonctionnelles : soigner un mal de gorge (12 %), profiter de ses bienfaits pour la santé (10 %), ou encore soutenir les apiculteurs et producteurs locaux (9 %).

Ces dynamiques « devraient encore nous aider en 2025, et il y a fort à parier que la production sera bonne, voire très bonne », se réjouit Eric Lelong.