« Grâce aux colliers GPS qui équipent les deux animaux, il est possible de les localiser et de suivre leur déplacement, avec un différé de vingt-quatre heures au plus, détaille l’ONCFS dans son communiqué diffusé le 31 octobre 2018. Comme attendu, les deux femelles se sont beaucoup déplacées dans les jours qui ont suivi leur lâcher en Béarn. »
En exploration
Pour l’ONCFS, cette phase de déplacement correspond à l’exploration par les deux ourses de leur nouvelle aire de vie. « L’expérience acquise à la faveur des précédents lâchers enseigne que les ours peuvent alors parcourir jusqu’à une dizaine de kilomètres en une seule nuit, s’activant plutôt la nuit et se reposant le jour, comme tous les ours », décrit l’Office.
L’ONCFS souligne qu’une des deux ourses semble se déplacer davantage : elle a parcouru plus de 150 kilomètres en trois semaines. « Les premières semaines de vie dans les Pyrénées sont décisives, poursuit l’ONCFS. Il leur faut en effet trouver rapidement des sites favorables pour se nourrir, mais aussi pour préparer leur repos hivernal. »
Sous surveillance
D’ici peu, les deux prédateurs devraient se réfugier dans « un trou abrité ou une cavité rocheuse [qui] leur servira de tanière de novembre à mars prochain. D’ici là, toute perturbation peut être préjudiciable à [leur], mais aussi à leur comportement. Les services de l’État […] restent particulièrement vigilants et mobilisés pour prévenir toute perturbation intentionnelle ou accidentelle. »