L’État a lancé une concertation au sujet de l’ours et du pastoralisme qui scandalise la Coordination rurale. « Encore une fois, le gouvernement demande aux éleveurs et acteurs locaux de supporter les conséquences de ses actes irréfléchis », déclare le syndicat, qui estime que le gouvernement est le seul responsable des attaques sur les troupeaux et doit seul en assumer les conséquences et garantir la sécurité des éleveurs et de leurs troupeaux.

Rejet de la conditionnalité

La Coordination rurale refuse la feuille de route du gouvernement qui « le dégage de ses responsabilités en ajoutant des contraintes aux agriculteurs ». Le syndicat demande au contraire de l’aide pour protéger les troupeaux et les bergers et que l’État permette aux acteurs locaux de défendre leurs estives en autorisant le port d’arme non létale et les tirs de défense. La Coordination rurale demande aussi l’arrêt définitif de toute nouvelle introduction d’ours et la suppression de toute notion de conditionnalité des aides et indemnisations de la mise en place des moyens de protection.