Un concours d’innovation pour les protéines végétales
Terres Univia, l’interprofession des huiles et protéines végétales, a profité du Salon international de l’agriculture pour lancer son concours Prot’EAT. Il sera ouvert aux inscriptions du 12 mars au 30 avril 2018. Le 19 juin prochain, il récompensera des entrepreneurs pour leurs produits innovants à base de légumineuses et/ou protéines végétales. Car, ce n’est pas un mirage, les pois, lupin, féverole, lentille, soja… redeviennent à la mode chez les consommateurs.
Terres Univia et le GEPV expliquent cette tendance notamment, « par les messages, des autorités publiques sanitaires et scientifiques nationales et internationales, sur les bienfaits de ces graines ». Et pour développer la consommation de légumineuses, « l’innovation est indispensable », d’où le lancement de ce concours.
De plus en plus utilisées dans la fabrication de produits alimentaires, les protéines végétales ont de nombreux avantages nutritionnels : peu de calories ; apport en protéines, glucides, fibres et acides aminés essentiels ; limitation des apports en lipides. Elles permettent aussi d’améliorer, voire d’apporter des caractéristiques fonctionnelles aux produits, par exemple en améliorant la conservation, la stabilisation des produits finis et la perception en bouche.
Actuellement, en France, 200 000 hectares des légumineuses sont destinés à l’alimentation humaine, dont une part significative est exportée.
Octopus recrute et cherche du financement boursier
La start-up de Cholet, fabricant des robots autonomes et évolutifs de poulaillers, pense tenir le bon bout. Si Octopus Robots n’a réalisé que 100 000 € de chiffre d’affaires en 2017, « uniquement sur le mois de décembre », elle table sur 5,3 millions pour 2018.
Selon Frédéric Pradelle, son dirigeant, les perspectives sont bonnes. Le brésilien JBS et les américains Tyson Foods et Perdue Farms seraient intéressés par les petits robots. « Ce sont des contacts très sérieux. Nous devons rencontrer à nouveau Tyson Foods le mois prochain », confie-t-il dans Ouest-France. Les échanges vont bon train aussi avec les pays de l’Est.
Aussi, Octopus compte embaucher. Pour l’instant, la jeune pousse compte seize salariés et a besoin de deux mois pour sortir une unité. « Nous nous dirigeons vers l’embauche de quatre ingénieurs supplémentaires, et de commerciaux pour le marché français et l’exportation », détaille Frédéric Pradelle.
S’il est confirmé que plusieurs marchés sont porteurs, Octopus n’écarte pas l’idée de monter des robots à l’étranger. Pour l’heure, un nouveau local de 2 500 m² a été trouvé à Cholet, mais faute de garanties suffisantes, la jeune entreprise bute sur l’étape bancaire. Octopus Robots a alors imaginé entrer sur une Bourse française, pour pouvoir se consolider, et continuer à investir.
L’entreprise entrera sur le compartiment d’Euronext Access à Paris afin d’accroître sa notoriété et financer sa croissance, notamment à l’international. Cette inscription, gérée par Atout Capital, et qui était subordonnée à l’approbation d’Euronext Paris S.A., a été validée. Elle entrera en vigueur le 14 mars pour que les échanges démarrent le 15 mars. Au total 226 000 €, soit 15 000 actions d’une valeur de 15 €, seront émises.
Comparateuragricole.com partenaire d’une école de développement web
La plateforme de négoce agricole en ligne annonce un partenariat avec la Wild Code School, une jeune école de développeurs web. Le but est d’adapter le web aux besoins des agriculteurs, précise la start-up.
« Durant trois mois, des étudiants développeurs travailleront sur des projets innovants confiés par Comparateuragricole.com. En capitalisant sur ces jeunes talents, la start-up cherche à faire évoluer sa plateforme, afin de toujours mieux répondre aux attentes des agriculteurs. »
Les développeurs issus du partenariat avec la Wild Code School participeront à l’amélioration des services de la nouvelle version de Comparateuragricole.com, dont le lancement est prévu en avril. Le campus de la Wild code school et Comparateuragricole.com sont tous les deux situés dans l’Eure-et-Loir.
Le Gouessant s’engage avec Taméo
Le Groupe coopératif agricole Le Gouessant a annoncé le 19 février s’être associé à Arvalis-Institut du végétal et Météo-France afin d’apporter aux agriculteurs Taméo, l’outil de pilotage des cultures qui allie agronomie et météorologie de précision à la parcelle.