Autoriser des tirs de défense dès que la présence du loup est suspectée, avant l’apparition des premières attaques, afin de prévenir les pertes plutôt que d’intervenir une fois que le dommage est déjà causé. Telle est la revendication affichée par Coordination rurale dans son communiqué de presse du 13 février 2025.

La poursuite et la concrétisation sur le terrain de l’abaissement du niveau de protection juridique du prédateur sont également attendues avec impatience par le syndicat. Ce dernier estime que la seule avancée de l’arrêté du 7 février 2025 (précisant le cadre dérogatoire pour tirer les loups) est de mettre « en lumière la reconnaissance officielle de la prédation sur les troupeaux bovins et équins ».

Un dispositif insuffisant

Pour la Coordination rurale, le dispositif actuel reste insuffisant pour permettre aux éleveurs de défendre efficacement leurs troupeaux. Le syndicat dénonce aussi les formalités administratives et la nécessité pour les éleveurs de justifier leur besoin de tirs de défense simple qui « représentent un fardeau considérable ».