« D’abord nous vous demandons, avec la réactivité qu’en réclame la situation, d’augmenter le seuil de prélèvement jusqu’à la fin de la période d’exercice. Il n’est pas concevable que les éleveurs partis en alpage soient privés d’une garantie de défense ultime. Face à une population de loups au niveau le plus haut, l’impuissance des éleveurs serait exacerbée et pourrait avoir des conséquences dramatiques, tant sur les troupeaux que sur l’activité elle-même », détaillent les députés européens.

 

D’autre part, « nous souhaitons que le gouvernement s’engage dans une réflexion afin d‘assurer un meilleur équilibre entre gestion durable du loup et cohabitation avec l’homme, ses activités sociales et économiques, et avec l’environnement ». « Si nous souscrivons à l’impératif d’assurer la survie de Canis lupus en Europe énoncé par la convention de Berne, nous considérons que la politique actuellement mise en œuvre en France privilégie une protection rigide du loup au détriment d’autres espèces et activités humaines participant à l’enrichissement de la biodiversité », ajoutent les parlementaires européens.

 

(1) Michel Dantin, Franck Proust, Renaud Muselier, Michèle Alliot-Marie, Alain Lamassoure, Anne Sander, Tokia Saïfi, Françoise Grossetête, Angélique Delahaye, Elisabeth Morin-Chartier, Alain Cadec, Brice Hortefeux, Rachida Dati, Arnaud Danjean, Marc Joulaud.