Le 38e loup a été prélevé le 26 mai 2017 dans la Drôme. Or, « Ségolène Royal s’était engagée à signer un arrêté autorisant le prélèvement de deux loups supplémentaires dans le cas où ce 38e spécimen serait abattu avant le 30 juin 2017 », rappelle la Confédération paysanne dans son communiqué diffusé ce 29 mai 2017.
Des prélèvements sans incidence
Cette annonce intervient quelques jours après l’officialisation de l’estimation de l’effectif de loups en forte augmentation au cours de l’hiver dernier (+22 %) par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Pour le syndicat, il est certain que « depuis 2014, les prélèvements réalisés en France n’ont pas d’incidence sur l’augmentation de leur population. En revanche, les dommages aux troupeaux n’ont pas cessé d’augmenter. »
Pour la période 2017-2018, les militants estiment qu’il « est urgent de remettre la concertation avec tous les acteurs » pour élaborer le projet d’arrêté fixant le nombre maximum de loups dont la destruction pourra être autorisée.
Grand flou autour des indemnisations
L’indemnisation est également un sujet d’inquiétude pour les éleveurs. « Nous avons participé à quatre réunions sur la prochaine circulaire, mais le travail s’est brutalement interrompu, nous laissant dans un flou artistique total. »