Dans un communiqué commun paru le 6 juillet 2022, Terres Inovia, Terres Univia et la Fop (1) invitent les agriculteurs à intégrer des oléoprotéagineux dans les rotations pour « sécuriser les récoltes à venir ». Ils l’assurent : « Diversifier les cultures, c’est multiplier les bénéfices et réduire les risques sur les exploitations. »

« Intérêt économique conforté »

« Réfléchir à des assolements variés et équilibrer les rotations avec des légumineuses et du tournesol constituent des solutions efficaces pour introduire de la robustesse au sein des exploitations et mieux faire face aux difficultés en cas d’intempéries ou de tensions sur les matières premières », estiment-ils. Des éléments importants dans le contexte de changement climatique et de la guerre en Ukraine.

 

Plusieurs arguments sont développés, parmi lesquelles :

  • L’intérêt économique des oléoprotéagineux, « conforté, et ce, malgré l’augmentation des coûts de production (prix de l’engrais, du gaz, etc.) ».
  • L’intérêt du colza et du tournesol en tant que tête de rotation, ces cultures « contribuant à la fertilité et l’amélioration de la structure des sols ».
  • La participation de ces cultures à « faire baisser la dépendance globale à l’azote de l’exploitation ». Terres Inovia, Terres Univia et la Fop soulignent que le tournesol et les légumineuses sont des cultures « sobres en intrants azotés », et que le colza a la capacité à « prélever l’azote disponible dans les parcelles dès l’automne ».
  • L’alternance entre cultures d’hiver et de printemps, qui permet de réduire l’utilisation d’herbicides et « permet d’accroître, sur la durée, la rentabilité des exploitations de grandes cultures » (lire l’encadré).
  • Pour le colza, le pois ou le tournesol, l’effet précédent sur le blé suivant, se traduisant par « un impact économique positif renforcé à l’échelle de la rotation ».

 

 

(1) Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux.