« 55 % des coopératives agricoles et agroalimentaires nouent des partenariats internationaux afin de s’implanter sur de nouveaux marchés, résument PwC, La Coop fédérée basée au Québec et InVivo dans un communiqué de presse diffusé le 26 octobre 2016. À l’heure où l’ensemble des puissances mondiales enclenchent des processus de négociation et concluent des accords de libre-échange, les coopératives agricoles parient sur des partenariats internationaux. »

Les Européennes sont les plus actives

Selon PwC, les coopératives européennes sont les plus actives à l’international. « Contrairement à leurs consœurs étrangères, elles ont formé des partenariats sur les cinq continents, y compris intra-européens. Dans le reste du monde, les alliances restent principalement régionales. Beaucoup de partenariats outre-Atlantique s’effectuent entre coopératives nord-américaines et sud-américaines, tandis que les coopératives d’Océanie s’allient principalement avec la Chine, l’Inde et le Japon. »

 

Comment se nouent ces partenariats ? Ils sont d’abord « centrés autour d’une opportunité d’affaires ou des projets spécifiques », révèle l’étude. Mais l’objectif est de construire « une relation de long terme autour d’une vision stratégique commune entre les deux parties ». La recherche de nouveaux marchés est le motif stratégique principal de ces partenariats. « Viennent ensuite la recherche de nouveaux débouchés (26 %) et la volonté de sécuriser la production (24 %). »

Des variations géographiques

Les motifs d’alliance varient selon les zones géographiques. « En Europe, 43 % des partenariats sont créés pour sécuriser la production – un facteur évoqué par seulement un quart des coopératives à l’échelle mondiale – et 29 % ont pour but de rechercher de nouveaux débouchés. » Dans les pays émergents, c’est la conquête de nouveaux marchés qui est en tête du palmarès : 58 % des partenariats en Amérique du Sud, 37 % en Asie et Océanie, et 27 % au Moyen-Orient et en Afrique.

 

Quels partenaires les coopératives choisissent-elles ? De préférence, des acteurs non-coopérateurs et des gouvernements étrangers. « Les coopératives agroalimentaires forment seulement 18 % de leurs partenariats internationaux avec d’autres coopératives », observe PwC. Pourquoi ? « La rareté des coopératives dans certains marchés, la recherche d’une compétence spécifique non maîtrisée par un acteur coopérateur ou le manque d’équipement des coopératives », avance PwC.