Les Onvar (organismes nationaux à vocation agricole) tenaient leur séminaire, ce 8 décembre 2025, dans les locaux du ministère de l’Agriculture. Sous cet acronyme se trouvent plusieurs structures telles que les Civam, Gaec & Sociétés, Terre de liens, la Fédération nationale d’agriculture biologique, les Cuma ou encore les Afocg. Reconnues par le ministère de l’Agriculture, elles interviennent notamment dans l’accompagnement à l’installation des porteurs de projet en agriculture.

« Crise des financements publics »

Nombre de ces structures bénéficient jusqu’alors du fonds pluriannuel Casdar. « Mais si l’année 2025 a été heurtée, pas sûre que l’année 2026 soit plus simple », a prévenu Elodie Lematte, cheffe du service de la compétitivité et de la performance environnementale au sein du ministère de l’Agriculture.

Le ministère souligne que « la crise des financements publics » et des « synergies » seront à trouver entre financeurs pour que perdure l’action de ces acteurs à l’installation. « Aller demander de l’argent à l’Union européenne demande des trésoreries solides car les versements sont lents », s’inquiète Xavier Roux, élu de l’inter-Onvar.

Décliner la loi d’orientation

Et pourtant, les années à venir s’annoncent riches pour les structures du réseau Onvar, notamment avec la mise en œuvre de la loi d’orientation agricole. Sur le déploiement du réseau France Services Agriculture, « les acteurs des Onvar doivent se positionner dans l’orientation, l’accompagnement et la formation des porteurs de projet », insiste Elodie Lematte.

La mise en place des diagnostics modulaires nécessitera également l’intervention des structures Onvar. « Le ministère attend une pluralité d’acteurs, détaille Elodie Lematte. Aucun acteur n’est aujourd’hui pré-identifié. Des référentiels vont être construits pour chaque module du diagnostic puis un appel à projet va être lancé. »