1. Définir son objectif de communication

    Quel est le message essentiel que je veux transmettre ? Qu'est-ce que je veux que le public retienne de mon intervention ? L'objectif de communication doit être clairement défini en amont.

  2. Identifier le public

    Adhérents de la Cuma, grand public, élus, élèves... connaître les personnes (ainsi que ses valeurs et ses croyances) auxquelles on va s'adresser, permet d'adapter le discours. Nous sommes tous différents et se mettre à la place de l'auditeur permet de parler le même langage.

  3. Préparer un support écrit

    Intervenir face à un public peut générer un stress. Préparer un support écrit peut rassurer. Seul le squelette du discours y sera inscrit : l'objectif de la communication et quelques mots clés, en couleur pour les repérer facilement, reprenant les idées principales.

  4. Transmettre un message

    A l'oral, la qualité prime sur la quantité. Notre capacité de concentration est minime, le message doit donc être clairement énoncé et facile à retenir. Pour gagner l'attention des auditeurs, il faut respecter les trois règles d'or : simplifier, illustrer et répéter. Je simplifie au maximum le message en utilisant des phrases courtes et des formulations positives (pour parler de la cohésion d'équipe par exemple, préférez « soyez solidaires » plutôt que « ne soyez pas individualistes »). J'illustre mon propos par des images, des analogies ou des anecdotes. Pour illustrer la cohésion et l'interdépendance, on peut dire par exemple : « travailler ensemble, c'est comme être en cordée lors d'une randonnée en montagne ». Enfin, je choisis un mot ou une expression que je répète au moins trois fois lors du discours, pour créer un ancrage verbal, comme un slogan de publicité. Si j'utilise des synonymes, cela créera un flou et le message essentiel sera moins bien retenu.

  5. Maîtriser le langage non-verbal

    93% de notre communication est non-verbale et passe par la posture du corps, la gestuelle, le regard, l'intonation, le rythme de parole, la respiration... Bien s'ancrer sur ses deux jambes donne une impression de force et rassure l'auditoire par exemple. Décoller les coudes du corps, varier l'intonation de la voix, provoquer des silences pour laisser le public intégrer le message... tout cela habille, donne de la conviction et du relief au discours.

  6. S'entraîner

    Lorsque vous vous sentez prêts, filmer votre prise de parole puis regarder l'enregistrement permet, tout en s'entraînant, de mettre le doigt sur certains points à améliorer : ne pas parler trop vite, bien articuler, éviter les tics de langage ou la voix monocorde, se référer à son support écrit dès qu'on perd le fil...