Ce jeudi de la fin d’octobre 2024, le van itinérant « Nina et Simon.e.s » s’est posé pour la matinée sur le marché de la petite ville de Salins-les-Bains (Jura).
Adossé à la camionnette jaune bien visible, un panneau attire l’attention des passants. Le « violentomètre » indique en quelques minutes le niveau de violence physique et mentale auquel une personne peut être exposée dans son quotidien. Outil simple et pédagogique d’auto-évaluation, il se présente sous la forme d’une règle. La réponse à 23 questions rapides permet de repérer les comportements malsains de son conjoint(e), et d’évaluer si sa relation affective est saine ou dangereuse.
Le violentomètre est aussi un bon outil pour créer le contact et avoir un échange avec les femmes ou les hommes qui ont besoin d’une information, ou d’une orientation vers un professionnel (juristes, psychologues, assistantes sociales des CIDFF, association partenaire). Ce qui fut le cas ce jour-là dans la cité jurassienne.
Accueil sans rendez-vous, gratuit et anonyme
« Avec notre van, nous proposons un service d’écoute active et d’orientation, précise Maryvonne Faillenet-Elvezi, la présidente de la Fédération régionale des centres d’information des droits des femmes et des familles (CIDFF) de la Bourgogne-Franche-Comté. Nous accueillons des femmes et des hommes sans rendez-vous, de façon anonyme et gratuite. Nous recevons des personnes victimes de violences ou en instance de séparation qui ont besoin d’informations juridiques (gardes des enfants, procédure de divorce…). Nous accueillons aussi, tout simplement des personnes âgées, souvent isolées, qui ont besoin d’être écoutées et de se confier. » Les permanences et les ateliers du minibus sont assurés par Aurélie, la travailleuse sociale, avec l’aide d’un ou d’une volontaire en service civique. Le calendrier est disponible sur les réseaux sociaux et en mairie. Ce dispositif existe dans de nombreux autres départements.