La production de bovins maigres subit elle aussi les conséquences de la décapitalisation en cours du cheptel allaitant. La nouvelle baisse des naissances attendue au premier semestre de 2020 induirait une réduction de 1 % des exportations françaises de bovins maigres. L’offre globale de broutards rcculerait de l’ordre de 3 % par rapport à 2019, prévoit l’Idele dans ses prévisions annuelles publiées le 21 janvier 2020.
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« La demande des engraisseurs français devrait rester en retrait par rapport à une demande à l’exportation plus dynamique, en particulier vers l’Italie où la concurrence des autres origines est toujours plus faible et où la consommation est actuellement dynamique », complète l’Idele.
Baisse nuancée des effectifs de taurillons et de bœufs
« L’engraissement de jeunes bovins de type laitier, essentiellement réalisé par des éleveurs laitiers, poursuit son déclin », estiment les économistes de l’Idele. Les sorties de jeunes bovins de type viande devraient suivre la même tendance, « quoique moins fortement », nuance l’Idele.
Les exportations de jeunes bovins vivants, très dépendantes du contexte économique et sanitaire, restent difficiles à anticiper mais les experts de l’Institut de l’élevage misent sur une stabilité par rapport à l’année passée.
Quant aux bœufs, « après des chutes de plus de 9 % en 2018 et 2019, la production reculera encore en 2020, mais moins fortement (–3,5 % par rapport à 2019) ».