Les applications d’automne en céréales à paille sont de plus en plus courantes pour la gestion des adventices. Cela permet notamment d’alterner les modes d’action pour éviter l’apparition de résistance. En cas de retournement de parcelle (gel, mauvaises conditions d’implantation…), il faudra être vigilant quant aux herbicides déjà utilisés.
Risque de phytotoxicité
« La persistance des substances actives utilisées doit être prise en compte pour éviter tout effet de phytotoxicité résiduel », rappelle Arvalis. Dans ses essais, l’institut a ainsi démontré qu’en implantant du blé dur, de l’orge de printemps ou du maïs, des symptômes de phytotoxicité passagers sont parfois visibles, mais sans problème majeur.
La luzerne, le ray-grass et la betterave sont en revanche quasi impossibles à mettre en place. Et il faudra être très attentif aux spécialités déjà appliquées avant de se décider à semer des protéagineux de printemps.