Le 17 janvier 2020, sous l’impulsion de l’UDSEA 37 (1), un groupe de volontaires (dont des agriculteurs, des journalistes, deux députés et deux sénateurs) s’est soumis aux tests urinaires pour détecter la présence de glyphosate. Trois tests ont été réalisés : les deux premiers via la méthode Elisa, dont l’un réalisé par le laboratoire allemand Biocheck et l’autre par un laboratoire français (Metz), et le troisième via la technique de la spectrographie de masse.

Test à bas coût

Selon l’UDSEA 37, les « pisseurs volontaires » ont refusé de participer à ces tests communs. Le syndicat partage un extrait d’un échange par mail : « Au vu des résultats contradictoires entre les deux méthodes, […] il revient à l’État de prendre ses responsabilités et non aux citoyens de mener des études onéreuses. » Les « pisseurs » citent les résultats d’une démarche de comparaison réalisée par la FNSEA 29 en décembre (lire l’encadré) et justifient le choix du test Elisa par son bas coût.

 

Un argument qui interroge l’UDSEA 37, qui se demande pourquoi les « pisseurs » ont choisi le laboratoire allemand, dont la fiabilité est remise en cause ces derniers mois. Celui-ci propose en effet un test Elisa à un tarif supérieur à celui qui est pratiqué en France (75 € pour Biocheck en Allemagne contre 35 € en France).

 

Les résultats du triple test sont attendus pour la fin de février.

 

> À lire également :Glyphosate dans les urines : des tests fiables ? (20/11/2019)

(1) UDSEA 37 : Union départementale des syndicats d’exploitants agricoles de l’Indre-et-Loire.