Après un élevage de dindes en Loire-Atlantique, ce sont 2 000 canards qui seront abattus dans un élevage du Lot-et-Garonne afin d’éviter une propagation du virus de la grippe aviaire. La préfecture a précisé dans un communiqué le 18 octobre 2025, la confirmation d’un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans un élevage situé sur la commune d’Allons.
Un appel à la vigilance
Un arrêté préfectoral a instauré une zone de protection de 3 kilomètres et une zone de surveillance de 10 kilomètres autour du site contaminé pour éviter tout risque de diffusion du virus à d’autres élevages. Dans ces zones, le transport de volailles et d’oiseaux captifs est interdit, sauf dérogation accordée par la direction départementale de la protection des populations (DDPP), a indiqué la même source.

Les autorités appellent l’ensemble de la filière « à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages par les oiseaux sauvages (en cette période de migration) ou les activités humaines ».
Avec le début de la saison de grippe aviaire en Europe, la France a relevé mercredi le risque de « négligeable » à « modéré », après la découverte de deux foyers en Seine-Maritime et dans le Pas-de-Calais, et avant les grandes migrations d’oiseaux sauvages. Jeudi, un troisième foyer de grippe aviaire dans un élevage de dindes à Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique), a également été confirmé.
Le pays espère cependant échapper à nouveau à une épizootie majeure grâce à la vaccination des canards, obligatoire dans le pays depuis l’automne 2023. La France est ainsi passée de 1 800 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) entre 2021 et 2023, avec 32 millions de volailles abattues et des milliards d’euros de pertes, à quelques dizaines de foyers ces deux dernières années.