La crise d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est pour l’heure moins aiguë que l’an passé, mais elle perdure. Le 8 mars 2023, le ministère de l’Agriculture recensait 314 foyers en élevage depuis le début de la saison 2022-2023, le 1er août 2022. Le cap des 300 foyers a été atteint à la mi-février 2023.
Les cinq départements de la Région Pays de la Loire (Loire-Atlantique, Mayenne, Maine-et-Loire, Sarthe et Vendée) concentrent 60 % des foyers en élevage français. La progression du virus semble toutefois ralentie dans la région : « Le dernier foyer date du 17 janvier 2023 », précise la Plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (ESA), dans son bulletin de veille sanitaire publié le 7 mars.
Incidence « élevée » dans les Côtes-d’Armor
Du côté de la Bretagne, en particulier dans les Côtes-d’Armor, l’incidence est « élevée » avec « 18 foyers détectés sur les quatre dernières semaines, soit un total de 27 foyers depuis le début de la saison », rapporte la Plateforme ESA. Les deux cas les plus récents sont des élevages de poulets de reproduction confirmés positifs à l’IAHP les 24 février et 3 mars, près de la commune de Quintin.
Au-delà des élevages, le virus continue de circuler activement en France chez les oiseaux sauvages, en particulier chez les laridés. « L’incidence est toujours élevée », précise la Plateforme ESA. Au total, 323 cas ont été détectés depuis le début de la saison 2022-2023. Chez les oiseaux captifs, 86 foyers ont été identifiés sur cette période.