Le total des dépenses budgétaires et fiscales de l’État inscrites dans le projet de loi de finances pour 2024, soit 569,7 milliards (Md€) ont été évaluées dans le cadre du budget vert. L’objectif ? Classer ces dépenses en fonction de leur impact sur l’environnement (lutte et adaptation au changement climatique, gestion de la ressource en eau et de la biodiversité, économie circulaire et lutte contre les pollutions).

Stabilisation des dépenses favorables

Dopées de 7 Md€ pour l’année 2024 dans le cadre de la planification écologique, les dépenses de l’État continuent leur verdissement. Les dépenses considérées comme favorables à l’environnement sont chiffrées à 41,7 Md€ en 2024.

Les dépenses dites mixtes, qui sont sans impact sur l’environnement, se stabilisent à 3,1 Md€, soit une augmentation de 0,4 Md€ par rapport à la loi de finances de 2023.

Les dépenses défavorables à l’environnement restent quant à elles identiques à celles de l’an dernier, soit 11 Md€.

46 % de dépenses neutres pour l’agriculture

29 % des crédits et dépenses affectés au ministère de l’Agriculture sont jugés favorables à l’environnement, cela représente un budget total de 2,32 Md€. Il s’agit par exemple du financement du crédit d’impôt bio, du plan haies, du plan protéines, ou encore de fonds en faveur de la décarbonation de l’agriculture.

Les dépenses considérées comme défavorables à l’environnement représentent 20 % du budget du ministère, soit 1,64 Md€. Il s’agit par exemple de dépenses liées aux tarifs réduits et remboursement des gazoles, fiouls lourds et gaz de pétrole liquéfiés utilisés pour les travaux agricoles.

La majeure partie des dépenses budgétaires et fiscales du ministère sont considérées comme neutres. Elles atteignent 3,48 Md€.