Les deux derniers cas de Xylella fastidiosa, découverts début septembre sur des oliviers en région Paca, montrent la nécessité d’informer le grand public de l’importance de ne pas rapporter de végétaux dans ses bagages.

Ainsi, plusieurs campagnes de communication, présentes notamment dans les aéroports, rappellent aux voyageurs que l’importation des végétaux dans leurs affaires est strictement réglementée. L’introduction et la propagation des organismes nuisibles peuvent avoir lieu à cette occasion. Or, leur élimination est difficile, voire impossible une fois introduits. Il ne faut pas revenir avec de la terre, du feuillage, des semences, du bois, des écorces, des boutures et des racines.

Le ministère de l’Agriculture souligne toutefois que pour les végétaux dont l’introduction dans l’Union européenne exige un certificat phytosanitaire, les voyageurs bénéficient d’une exemption pour de petites quantités uniquement. Sont autorisés dans la limite de cinq kilos ou cinq unités, des fruits et légumes frais (excepté les agrumes), des racines ou rhizomes comestibles, de l’écorce destinée à un usage culinaire ou médical et, dans la limite de quinze tiges, des fleurs coupées, des légumes « feuilles » ou des plantes aromatiques.

Le ministère ajoute qu’une liste de végétaux interdits d’importation sera adoptée à l’automne 2019. Une autre liste de plantes à haut risque a d’ores et déjà été établie dans le règlement d’exécution 2018/2019 UE, où il n’existe pas d’exception pour de petites quantités.