Pour fabriquer le mash, Julien et Antoine réalisent tous les mois un mélange de deux tonnes avec une mélangeuse à pales. « Cela nous prend une heure environ. L’hiver, la mélasse a parfois du mal à se répartir (dans le mélange) à cause du froid, ce qui peut allonger le temps de préparation », précisent-ils.
Le mash est stocké à plat, sur une bâche, dans le bâtiment des génisses (voir photo). « En été, lorsque les températures sont élevées, nous couvrons le tas d’un filet, pour que la mélasse ne sèche pas et ne perde pas son rôle de liant. » Au quotidien, le mélange est repris à la brouette et distribué aux génisses, pour un temps de travail total de dix minutes environ. « Par rapport au foin, le mélange se tient mieux dans les auges. Nous n’avons pas besoin de le repousser. »