Dans une lettre ouverte adressée au Gnis et diffusée ce 26 mars 2019 à la presse, la Confédération paysanne s’interroge au sujet des endives et chicorées vendues en France : « sont-elles des OGM cachés ? »
Méthode de sélection
Le syndicat s’interroge sur le fait que les entreprises ayant breveté « une invention consistant à introduire dans des chicorées et endives un gène de stérilité mâle venant du tournesol par la technique de fusion cellulaire » n’aient jamais étiqueté aucune de leurs variétés comme OGM.
La Confédération paysanne affirme que ces variétés hybrides devraient être soumises à la réglementation relative aux OGM (évaluation, autorisation, étiquetage, traçabilité, suivi). Le syndicat demande aux obtenteurs de semences de rendre publique les procédés d’obtention des variétés commercialisées.