L’association Demain la Terre, qui regroupe 18 entreprises de fruits et légumes, a annoncé des évolutions de sa charte, appliquée depuis le 1er avril. Ce document est composé de 68 critères, répartis selon huit thèmes. Plusieurs d’entre eux ont été revus.

1. La qualité et la vie dans les sols

La thématique a été « entièrement refondue pour mieux s’adapter aux différentes méthodes de production (maraîchage, arboriculture, hors-sol) » et « renforcer et favoriser les pratiques agricoles développant la vitalité des sols ». Demain la Terre encourage la réduction du travail du sol et sa couverture pour « améliorer la fertilité naturelle et abaisser encore l’utilisation de fertilisants de synthèse ».

2. La réduction et la valorisation des déchets

Ce thème a été densifié pour intégrer les objectifs du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à l’économie circulaire (1). La nouvelle charte intègre « des obligations sur la baisse du gaspillage alimentaire des produits comestibles et non comestibles », et des critères qui « favorisent l’accélération de la recherche » pour des alternatives de conditionnement et l’écoconception des produits.

3. Les substances controversées

« Après les perturbateurs endocriniens en 2019, les producteurs sont désormais dans l’obligation de recenser l’utilisation d’autres substances controversées, notamment les SDHI », déclare Demain la Terre. L’association estime que « même si la confiance envers les fruits et légumes est bonne, les consommateurs restent préoccupés par la présence de substances nocives dans les produits alimentaires ».

(1) Réduction du gaspillage alimentaire à l’horizon de 2030 de 50 % par rapport à 2015 (production et transformation), et interdiction de la commercialisation de lots de fruits et légumes frais de moins de 1,5 kg en emballages plastiques à partir de 2022.