Chaque année, un exploitant cotise à hauteur de 112 euros en moyenne pour avoir droit aux formations Vivea. La cotisation annuelle leur ouvre une enveloppe de 3 000 euros de droits à la formation.
Les formations obligatoires peuvent être financées, à l'instar de la certification pour les produits phytosanitaires tous les cinq ans, de la biosécurité, du bien-être animal, de la prévention de la tuberculose et de la campagne de formation à la vaccination contre la grippe aviaire et même de certains permis (FIMO, FCO, B96…).
Un catalogue large
Mais pas seulement : fiscalité, digital, ressources humaines ou même communication non-violente… « Il y a de nouvelles formations toutes les trois semaines », précise Barbara Kubik, conseillère chez Vivea pour la Région Île-de-France. Des formations non agricoles sont aussi financées pour se reconvertir. Elles sont très diversifiées : en présenciel, à distance ou les deux, durées courtes ou longues (d’une heure à plusieurs mois).
Pour participer aux formations, il suffit de les rechercher sur le site internet de Vivea et de s’y préinscrire en ligne ou d’appeler directement l’organisme que l’on a choisi. Il est aussi possible d’appeler Vivea pour être accompagné dans sa recherche.
Du sur-mesure
Vivea finance aussi les formations « sur-mesure » : des agriculteurs se regroupent et demandent à un organisme de créer pour eux une formation avec la venue d’un expert sur un sujet précis. « La formation collective, c’est une superbe opportunité pour échanger à plusieurs sur des problèmes qu’on rencontre », assure Barbara Kubik.
Attention, le montant annuel disponible n’est pas reportable d’une année sur l’autre. « Les cotisations sont mutualisées : tout le monde ne se forme pas, ce qui n’est pas utilisé par les uns a été utilisé par les autres : chaque année, le compteur est donc remis à zéro », explique Barbara Kubik.