L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a indiqué le 16 juillet 2025 avoir réexaminé les autorisations de mise sur le marché (AMM) de 34 fongicides à base de cuivre. « Les autorisations délivrées par l’Agence en juillet 2025 couvrent l’ensemble des principaux usages du cuivre, avec des conditions d’emploi renforcées visant à mieux protéger la santé des travailleurs agricoles et à prévenir la contamination de l’environnement », précise l’Anses. Elle précise que « des refus d’usages ont été prononcés pour certains produits du fait de non-conformités avec les exigences légales (sur les niveaux de résidus par exemple) ».

Candidate à la substitution

Le cuivre est une substance active dont les « effets toxiques suscitent une vigilance croissante ». Son homologation européenne a été renouvelée en novembre 2018, jusqu’en décembre 2025, en limitant les doses à l’hectare (maximum 4 kg/ha/an ou 28 kg/ha en 7 ans). En juillet 2019, le ministère de l’Agriculture avait présenté sa feuille de route pour la diminution de son utilisation en agriculture.

Le cuivre est classé comme « substance candidate à la substitution ». « Cela signifie qu’un usage agricole du cuivre peut ne pas être autorisé s’il existe des alternatives plus sûres à efficacité similaire », commente l’Anses. Lors de son évaluation des AMM, l’Agence a conclu à « une substitution possible pour le traitement du mildiou de la tomate sous abri quel que soit le type de filières de production ».