Les conditions de culture des céréales d’hiver se maintiennent, mais restent dégradées. Au 29 avril selon l’observatoire Céré’Obs, 63 % des surfaces de blé tendre étaient dans de « bonnes à très bonnes » conditions. Même constat pour les orges d’hiver (66 %) et le blé dur (66 %). L’orge de printemps s’en sort mieux (74 %).

La météo favorise le développement de maladies. Dans les Hauts-de-France, on signale par exemple du charbon sur l’orge et de la rouille sur blé.

« Le retour de conditions très humides dès le mois d’octobre, associées à un hiver doux, a favorisé le maintien de l’inoculum de rouille jaune, souligne Arvalis. Puis les températures douces de la première quinzaine d’avril ont été favorables à la germination et à la dissémination des spores. »

L’institut technique appelle les agriculteurs à observer régulièrement leurs parcelles. Cette maladie « peut être très nuisible sur des variétés sensibles en cas d’attaques précoces », précise-t-il.

Fertilisation à adapter

Du côté de la fertilisation, les chantiers se terminent en Loire-Atlantique.

Dans un contexte où le stade des céréales peut être très hétérogène, Arvalis conseille d’adapter le dernier apport d’azote.

Des semis de maïs en retard

Au 29 avril, 45 % des surfaces de maïs avaient été semées. Les chantiers avancent, mais accusent un retard par rapport aux cinq dernières années : en moyenne à cette période, 70 % sont semées. Seulement 8 % avaient levé, contre 30 % en moyenne.

Les chantiers de semis débutaient le 2 mai dans la Somme.

Dans le Morbihan, les parcelles sont encore très humides.

Arvalis rappelle qu’il faut ajuster précisément la dose d’azote à apporter sur le maïs, en fonction des besoins de la culture et des fournitures du sol. L’institut estime qu’un apport au semis est nécessaire lorsque le reliquat azote dans le sol est inférieur à 60 kg/ha, mais inutile dans le cas de forts reliquats azotés.