Les conditions de culture des céréales d’hiver se maintiennent, mais restent dégradées. Au 29 avril selon l’observatoire Céré’Obs, 63 % des surfaces de blé tendre étaient dans de « bonnes à très bonnes » conditions. Même constat pour les orges d’hiver (66 %) et le blé dur (66 %). L’orge de printemps s’en sort mieux (74 %).
La météo favorise le développement de maladies. Dans les Hauts-de-France, on signale par exemple du charbon sur l’orge et de la rouille sur blé.
Tour de plaine avec le #CETA@chambagri_hdf
— Guillaume LE POGAM 🪱🐝🐞🌾🌻🌽 (@LePogamGuillaum) April 29, 2024
Du #charbon nu de l’orge en bordure d’une parcelle d’orge d’hiver et des feuilles vrillées👀
De la rouille jaune 🟨 de la rouille brune sur blé malgré une protection de 125 gr de tébuconazole pic.twitter.com/djvbMYuS7R
« Le retour de conditions très humides dès le mois d’octobre, associées à un hiver doux, a favorisé le maintien de l’inoculum de rouille jaune, souligne Arvalis. Puis les températures douces de la première quinzaine d’avril ont été favorables à la germination et à la dissémination des spores. »
L’institut technique appelle les agriculteurs à observer régulièrement leurs parcelles. Cette maladie « peut être très nuisible sur des variétés sensibles en cas d’attaques précoces », précise-t-il.
Fertilisation à adapter
Du côté de la fertilisation, les chantiers se terminent en Loire-Atlantique.
Dernier apport d’azote avec modulation de la dose #Resilience@FNSEA44@jeunesagri44pic.twitter.com/TeYZD8MTSt
— Frédéric Bossard (@bobossfred) April 27, 2024
Dans un contexte où le stade des céréales peut être très hétérogène, Arvalis conseille d’adapter le dernier apport d’azote.
Des semis de maïs en retard
Au 29 avril, 45 % des surfaces de maïs avaient été semées. Les chantiers avancent, mais accusent un retard par rapport aux cinq dernières années : en moyenne à cette période, 70 % sont semées. Seulement 8 % avaient levé, contre 30 % en moyenne.
Les chantiers de semis débutaient le 2 mai dans la Somme.
Ayant eu la chance d'échapper aux orages d'hier soir qui sont restés au sud de la Somme,
— ChristopheB. (@agritof80) May 2, 2024
début des semis de maïs sous un ciel bien gris.
Ici derrière du méteil en dérobé récolté mi Avril#FrAgTw#CeuxQuiVousNourrissentpic.twitter.com/VYHtU8nFPk
Dans le Morbihan, les parcelles sont encore très humides.
Ce 🚜 a passé la nuit dehors ! Quand tu t'enlises à dechaumer ...(les garçons 👦👦 adorent ça !) MAIS que t'arrives pas à te sortir de la mouillère, c'est pas le moment car déjà intense en travail ces jours-ci et qu'il fait déjà bien noir. Préparation 🌽 pas de tout repos #FrAgTwpic.twitter.com/h4WzJrLvGS
— Guernion Muriel (@GuernionMuriel) May 3, 2024
Arvalis rappelle qu’il faut ajuster précisément la dose d’azote à apporter sur le maïs, en fonction des besoins de la culture et des fournitures du sol. L’institut estime qu’un apport au semis est nécessaire lorsque le reliquat azote dans le sol est inférieur à 60 kg/ha, mais inutile dans le cas de forts reliquats azotés.