« L’apport à la fin de la montaison, ou apport qualité, est à positionner idéalement entre le stade dernière feuille étalée et le stade gonflement des blés, avec de préférence une période de pluie juste après pour le valoriser », signale Arvalis.
Les travaux de printemps se poursuivent (26/04/2024)
Selon les régions, la situation des céréales, en termes de stade, peut être très hétérogène entre les parcelles et au sein même des parcelles. Dans ce contexte, il est nécessaire d’adapter le dernier apport d’azote à chaque situation.
L’institut recommande ainsi l’utilisation d’un outil de pilotage pour ajuster ce dernier apport. « De même, la capacité à faire de la modulation intraparcellaire est un plus indéniable, vu l’hétérogénéité marquée des parcelles », complète-t-il.
Fractionnement
Les apports vont dépendre de la dose conseillée et des prévisions météorologiques. « Si la dose conseillée est inférieure à 60 kg/ha, nous recommandons d’attendre l’annonce d’une pluie significative pour solder l’apport au plus tard au stade épiaison », conseille Arvalis.
Pour une dose supérieure, l’institut recommande un apport en une fois, si les conditions de pluies sont favorables, ou la fractionner en deux fois en encadrant le gonflement : « Par exemple 40 kg N/ha à dernière feuille puis le solde de la dose prévue à gaine éclatée », illustre l’institut.