Dans le cadre d’un déplacement consacré à l’industrie verte, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, inaugure, ce mercredi 17 mai 2023, le site de l’entreprise HappyVore à Chevilly (Loiret). Le nouveau lieu de production est une ancienne usine agroalimentaire inactive depuis 2020. L’entreprise HappyVore commercialise depuis 2020 des produits simili-carné, soit des produits alimentaires végétaux dont la texture, le goût et l’apparence ressemblent à ceux d’origine animale.
Dans le cadre d’un déplacement consacré à l’industrie verte, le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, inaugurera , ce mercredi 17 mai, le site de l'entreprise HappyVore à Chevilly (#Loiret), spécialisée dans les recettes végétales https://t.co/n1xYsvmoR2pic.twitter.com/rDFlHKde36
La plus grande usine de France
Pour ouvrir son propre site, HappyVore a levé des fonds à hauteur de 35 millions d’euros. Avec ceci, elle bénéficie du soutien du plan d’investissement France Relance, du plan protéines de BPI France et de l’agence régionale de développement économique Dev’Up.

L’usine de 4 500 mètres carrés se présente comme le plus grand lieu de production français dédié aux aliments simili-carnés. Son inauguration devrait entraîner la création d’une centaine d’emplois. « Nous sommes très fiers de lancer ce site de production de plus de 10 000 tonnes de capacité, qui va nous permettre d’augmenter nos capacités de production, d’innover davantage et d’accroître la diffusion de nos produits en France », déclare Guillaume Dubois, cofondateur de HappyVore sur le site internet de l’entreprise.
Les bouchers vent debout
La Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT) s’est opposée à la démarche. « L’ancien ministre de l’Agriculture de Nicolas Sarkozy serait-il devenu le nouveau fossoyeur de la filière viande française ? », questionnent les auteurs dans un communiqué de presse le mercredi 17 mai 2023.
« Quelle belle image offre l’ancien ministre de l’Agriculture aux 500 000 Français qui travaillent dans la filière de la viande, alors que les éleveurs et artisans bouchers français subissent depuis plusieurs années les campagnes anti-viande déroulant le « tapis rouge » aux produits industriels ultra-transformés », s’offusquent-ils.