« En raison de la FCO, je n’ai pu mettre en lutte que douze béliers sur vingt-huit en novembre, explique Stéphane Ermann, à la tête de 800 brebis à Réchicourt-le-Château (Moselle). La fertilité mesurée sur les autres n’était pas suffisante. Sept avaient une production de semence inférieure à 50 %, tandis que neuf étaient totalement infertiles, sachant que certains d’entre eux n’ont pas exprimé de symptômes de la maladie. Dans ce contexte, j’ai dû réduire l’effectif de mes brebis mises à la reproduction à 300 contre 400 habituellement. »
Il n’y a aucune certitude sur le fait que les mâles infertiles retrouvent leur capacité de reproduction. Cela va décaler les naissances au printemps et impacter la gestion de l’herbe en espérant que la fertilité et la prolificité des brebis soient au rendez-vous.
« Je remettrai un autre lot en décembre en espérant que la production de semence de mes béliers dont la production était inférieure à 50 % s’améliore d’ici à trois semaines. Pour les « repasses », j’ai aussi gardé des agneaux mâles. La Région nous aide dans ces contrôles puisqu’elle a pris en charge 70 % du coût des tests qui nous revient à moins de 9 € par bélier. »