La vaccination comme outil principal de lutte. Suite à la définition d’une zone régulée dans la région frontalière avec la Belgique pour contenir la FCO de type 3, l’État va mettre des doses de vaccins à disposition des éleveurs qui se trouvent dans les 5 351 communes concernées. Cette information a été communiquée au cours d’une réunion organisée par la DGAL le 1er août, en présence de représentants des éleveurs.

Selon la Fédération nationale ovine (FNO), 600 000 doses de vaccin ont été « réservées pour la filière ovine ». « Si on peut donner un conseil aux éleveurs, c’est de protéger les animaux » avec le vaccin, a déclaré à l’AFP Michèle Boudoin, sa présidente. 4 millions de doses ont aussi été réservées pour les bovins », indique la FNO, qui précise que « deux doses sont nécessaires pour vacciner un bovin, contre une seule pour un ovin ».

La vaccination est volontaire. Pour l’heure, la DGAL n’a pas annoncé d’indemnisation des pertes économiques engendrées par l’épidémie ou par la mise en place de la zone régulée.