Si le cheptel équin français a augmenté entre 2008 et 2012, il n’a pas cessé de baisser depuis. En 2016, on dénombrait 1 100 000 équidés. « 40 % sont des chevaux d’élevage », soulignait Anne-Lise Pépin, de l’Institut français du cheval et de l’équitation lors de la dixième journée du réseau Références équines qui se déroulait le 28 mars 2017 à Paris.
Plan de sauvegarde
En chevaux de trait, la baisse est marquée dans les deux principales races (le breton et le comtois). Toutes races confondues, l’effectif comprend aujourd’hui 10 000 têtes contre près de 16 000 en 2009. L’auxois et le trait du nord ont résisté. « Pour ce dernier, l’augmentation des effectifs est due à des plans de sauvegarde soutenus par les collectivités depuis 2008 », souligne Anne-Lise Pépin.
Pour les races de course, les immatriculations sont stables. Ce secteur connaît néanmoins une baisse des enjeux depuis 2012 (–8 %). C’est de l’argent qui ne revient pas vers la filière, de l’ordre de 350 millions d’euros en moins (chiffre cumulé).
Moins de licenciés
Le secteur de l’équitation connaît une baisse récente du nombre de licenciés depuis 2012 (–6 %). Entre 2006 et 2016, leur nombre a toutefois augmenté de 26 %, surtout chez les seniors. Le nombre d’établissements équestres a connu une explosion en dix ans. Ils sont passés d’environs 6 000 à 9 000. Ce développement a lieu sans création d’emploi salarié. Depuis 2006, les licences compétitions ont fortement augmenté, mais la croissance est ralentie depuis 2014.