Parmi ses auteurs, on retrouve des députés, des sénateurs, des parlementaires européens, le porte-parole de la Confédération paysanne et plus largement, différents acteurs de la société civile. Ensemble, ils demandent « le maintien et le développement d’un enseignement agricole public présent sur l’ensemble du territoire, mandaté pour porter cette révolution agroécologique nécessaire, avec des exploitations et des ateliers technologiques dotés en conséquence ».

Réponse aux sirènes de la société

Une évolution nécessaire selon eux pour répondre « au développement durable que notre société appelle de ses vœux » et au « désinvestissement des pouvoirs publics sur l’éducation et la formation ». « Les enjeux sociétaux sont majeurs et abaisser l’outil public d’enseignement et de formation agricole initiale, comme continue, serait une faute historique, sachant que nous ne pourrons pas nous contenter d’un simple ravalement de façade. Ce sont les fondations qu’il est nécessaire de conforter pour assurer cet avenir, et cela ne peut passer que par un renforcement volontariste et assumé comme tel de l’enseignement agricole public », ont écrit les signataires.

 

Pour lire cette tribune sur le site de Libération, cliquez ici.