« Le 15 juin 2018, les deux ministères avaient demandé à l’Anses de formuler des propositions sur l’évolution du cadre réglementaire assurant la protection des pollinisateurs vis-à-vis des utilisations de produits phytopharmaceutiques, rappellent-ils dans leur communiqué conjoint diffusé ce 5 février 2019. L’Agence a présenté ce jour le résultat de son expertise, accompagné d’une série de recommandations pour réduire l’exposition des abeilles et des autres insectes pollinisateurs aux produits phytopharmaceutiques. »
Prendre en compte les contraintes des agriculteurs
Ce groupe de travail associera l’ensemble des parties prenantes. Sa mission : définir les mesures permettant de limiter les risques liés aux produits phytosanitaires pour les pollinisateurs, tout en prenant en compte les contraintes techniques pour les agriculteurs. « Ces travaux s’inscrivent dans le prolongement des initiatives déjà prises par le Gouvernement français en faveur de la protection des pollinisateurs et de la lutte contre le déclin des colonies d’abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages. »
Meilleure évaluation des substances actives
« De plus, la France va renouveler sa demande à la Commission européenne d’actualiser dans les meilleurs délais les méthodologies d’évaluation des risques pour les pollinisateurs qui sont mises en œuvre au niveau européen pour approuver les substances actives. Au-delà de la toxicité aiguë, la toxicité chronique pour les abeilles doit être mieux prise en compte pour améliorer le niveau de protection des pollinisateurs, dès lors que les méthodes analytiques le permettent. »