« Au-delà des mesures d’urgence et de flexibilité de mise en œuvre de la Pac qui s’imposent, il convient d’accompagner les agriculteurs par des systèmes assurantiels adaptés, une véritable politique de gestion de l’eau, un soutien aux investissements, et des actions de recherche et d’innovation », ont déclaré Christiane Lambert et Teresa Halas, dans un communiqué conjoint.
Souhaitant « un budget européen fort », en préalable à toute décision concernant la future réforme de la politique agricole commune, les deux organisations souhaitent que celle-ci soit « garante de la sécurité alimentaire et sanitaire, d’emploi et d’équilibre dans les territoires, dans l’intérêt des agriculteurs et des citoyens » et soit à l’avenir « plus simple, et plus pragmatique en termes de contrôles ».
Les deux organisations syndicales « s’opposent aux concessions majeures réalisées dans le chapitre agricole de l’accord avec le Mercosur » (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay).
« Au vu des différences substantielles en termes de normes de production, les importations de produits agricoles en provenance du Mercosur mèneront, de facto, à une concurrence déloyale pour certains des principaux secteurs de production européens, menaçant leur viabilité », estiment Mmes Lambert et Halas.
FNSEA et Solidarnosc « s’opposent aux concessions majeures réalisées dans le chapitre agricole de l’accord avec le Mercosur ». Les deux syndicats expliquent qu’ils « ne sont pas opposés au commerce et aux accords de libre-échange équilibrés. Cependant, au vu des différences substantielles en termes de normes de production, les importations de produits agricoles en provenance du Mercosur mèneront, de facto, à une concurrence déloyale pour certains des principaux secteurs de production européens, menaçant leur viabilité ».