, en référence à l’arrêté du 16 octobre 2018.

 

Deux clôtures ou un mur

Les porcs élevés en plein air doivent ainsi être détenus au sein de parcours, d’enclos ou de parcs dont le pourtour est protégé :

  • Soit par un système de protection comportant deux clôtures : une clôture extérieure permettant d’éviter toute intrusion de suidé sauvage et une clôture intérieure posée à une distance d’au moins 25 centimètres de la première, permettant d’éviter tout contact entre les porcs détenus et la première clôture.
  • Soit par un système de protection constitué d’un mur plein d’une hauteur d’au moins 1,3 mètre.

Caractéristiques spécifiques des clôtures

 

Si le choix s’oriente vers une double clôture, elle doit répondre à des caractéristiques techniques précises. La clôture extérieure doit être :

 

  • De type grillagé ;
  • Posée sur poteaux fixes ;
  • De hauteur minimale de 1,3 m pour éviter un chevauchement par un suidé sauvage ;
  • De résistance suffisante pour éviter une rupture par enfoncement par un suidé sauvage ;
  • Équipées d’un dispositif permettant d’éviter le passage d’un suidé sauvage par-dessous, par exemple un rabat grillagé enterré sur l’extérieur ou grillage enterré.
Spécifications techniques minimales des clôtures extérieures.
Spécifications techniques minimales des clôtures extérieures.

S’agissant de la clôture intérieure, elle peut être :

  • Soit de type grillagé, d’une solidité et d’une construction permettant d’éviter tout franchissement par un porc ;
  • Soit de type électrifié, celle-ci étant constituée de plusieurs fils superposés et devant être alimentée en permanence et sur l’ensemble de son pourtour par une électrification qui permette de repousser les porcs détenus.

 

Au fur et à mesure de la rotation des animaux sur les parcelles, « l’exploitant modifie l’emplacement de la clôture intérieure », précise le ministère (voir le schéma ci-dessous).

 

Exemple de clôture sur un parc parcellaire tournant.
Exemple de clôture sur un parc parcellaire tournant.