Le 13 janvier 2020, les ministres français et allemand de l’Agriculture et de l’Alimentation ont réaffirmé leur volonté de mettre fin aubroyage de poussins mâles d’ici à 2021. Un engagement qu’ils avaient pris le 16 octobre dernier lors du conseil de ministres franco-allemand. Ils sont décidés à « développer et mettre en œuvre des alternatives durables au devenir d’environ 90 millions de poussins mâles issus des couvoirs ».

 

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Pour Julia Klöckner et Didier Guillaume, il s’agit d’un « défi majeur pour les filières de poules pondeuses » et d’une « attente forte des consommateurs et des associations de protection animale ». Tous les acteurs de la filière, organisations professionnelles avicoles, organismes de recherche, entreprises qui mettent les procédés sur le marché, instituts techniques et associations de protection animale des deux pays, étaient réunis ce 13 janvier à Berlin au ministère allemand de l’Agriculture.

 

En route pour le séminaire avec @JuliaKloeckner #Berlin pour mettre fin à la pratique douloureuse de broyage des poussins mâles d’ici fin 2021. Creation d’un consortium franco allemand avec les filières et les ONG pour développer et déployer les alternatives. #bienetreanimal pic.twitter.com/IHhAy9dlN6

— Didier GUILLAUME (@dguillaume26) January 13, 2020

 

Partage de connaissance et méthode alternatives

Un communiqué commun des deux ministres précise que ce « séminaire » a permis de « formaliser un partenariat bilatéral, avec un cadre de travail sur 2020 et 2021 portant à la fois sur la recherche appliquée et l’innovation, et sur les développements industriels ». Julia Klöckner et Didier Guillaume ont ainsi lancé un consortium franco-allemand qui aura pour mission le « partage des connaissances scientifiques et la mise en œuvre de méthodes alternatives dans la pratique ».

 

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De plus, une plate-forme d’échange sera créée et des réunions seront organisées alternativement en Allemagne et en France qui permettront de piloter et de suivre les actions engagées. Les deux ministres de l’Agriculture invitent d’ailleurs la Commission européenne à « soutenir cette démarche innovante, et les États membres qui le souhaitent à s’y associer ».

 

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